La NASA a lancé le 4 août 2007 la première sonde qui devrait se poser sur le pôle nord de Mars.
Ces dernières années, les scientifiques ont découvert qu'il existait probablement une grande étendue de glace dans la zone arctique de cette planète dans le but de chercher de "l'eau liquide".
Phoenix a été lancée après l'échec de "Mars Climate Orbiter" et l'annulation du lancement de la sonde d'atterrissage en 2001. La sonde "Phoenix" a donc pour mission de faire leur travail, avec des technologies embarquées nettement améliorées pour remédier à toute panne.Cela permet non seulement de réduire le coût des recherches mais aussi de gagner du temps.
Pour prouver la présence possible de glace,"Phoenix" a pour mission de fouiller le pergélisol afin d'y faire analyser les echantillons prélevés par un mini-laboratoire embarqué. Un autre aspect de la mission consiste à étudier la météorologie de la planète. L'atterrisseur fournira des informations sur la formation, la durée et le mouvement des nuages et autres tempêtes de poussières.
Le problème essentiel de "Phoenix" est la sécurité lors de l'atterrissage de la sonde sur le pôle de Mars. Depuis l'atterrissage de "Pirate" , les trois derniers atterrissages ont été effectués grâce à des coussins d'air. Mais cette fois-ci, à la différence de l'atterrissage des véhicules spatiaux "Spirit" et "Opportunity" sur l'équateur de la planète rouge, Phoenix devra atterrir grâce à un dispositif de décélération. Une première avait été réalisée le 3 décembre 1999, sans réussir en raison d'erreurs relatives au relief. La sonde avait heurté le sol de Mars car le dispositif de décélération s'était désengagé trop tôt. Pour rappel, le poids de Phoenix, avec ses 328 kilogrammes, ne lui permet pas d'atterrir sur des coussins d'air.
Zhao Xi, CCTV
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