Une exposition sur la mode, intitulée "Christian Lacroix, Dialogue!", a ouvert ses portes samedi à Beijing. Une exposition qui s'inscrit dans le cadre de "L'Eté français à Beijing", une série d'activités qui vient clôturer l'Année de la France en Chine.

De hauts fonctionnaires de l'Ambassade de France en Chine, des responsables du Centre des échanges culturels sino-étrangers et du Musée national des Beaux-Arts de Chine sont venus assister à la cérémonie d'ouverture.

Christian Lacroix, un des plus grands couturiers au monde, nous présente une soixantaine des ses créations, qui vont de la haute couture au prêt-à-porter, en passant par des accessoires. Beijing est la 3e étape de sa tournée mondiale.

Yves Sabourin, inspecteur de la création artistique
Ministère de la Culture et de la Communication de France

"Avant on l'a présentée en France il y a un an et demi.....à Bangkok en Thaïlande."

Né en 1951 à Arles dans le Sud de la France, Christian Lacroix travaille comme conservateur de musée après ses études. En 1971, quelques rencontres déterminantes lui font prendre une autre voie: Françoise, qui deviendra sa femme, lui fait découvrir Paris et l'encourage à dessiner. En 1981, il intègre la Maison Jean Patou et ses efforts sont récompensés en 1986 par un Dé d'or. Un an plus tard, il crée sa propre marque "Christian Lacroix", et se voit attribué un second Dé d'or. C'est un homme épris de soleil, un nomade des matières et des couleurs où il n'a de cesse d'errer pour composer et recomposer vêtements, bijoux, costumes de théâtre, sans cesse renouvelés et toujours surprenants.

A Beijing se tient par ailleurs au Musée des Beaux-Arts une autre exposition consacrée aux photos numériques, également dans le cadre de "L'Eté français à Beijing". La particularité de ces photos est que l'ombre y est omniprésente.

Pierre-Jean de San Bartolomé, artiste français

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A contempler ces photos, on ne peut manquer de remarquer la nature abstraite des ombres. D'où provient la lumière? Soleil? Lune? Lampe? Le mystère reste entier. Consciemment,le photographe installe un flou entre lumière et réalité.Il ne rend pas compte d'un monde concret et objectif, mais s'appuyant sur la réalité des choses, il manifeste un état d'esprit subjectif, purement personnel. Voilà un homme qui sait faire parler la nuit...